Les bons tuyaux SEO

Nouvelle version des Quality Raters Guidelines

Article publié le 30 janv. 2025
Nouvelle version des Quality Raters Guidelines
  • Sommaire
  • Les champs de la mise à jour
  • L’IA générative : définitions et bonnes pratiques
  • Les nouvelles précisions sur les contenus de faible qualité
  • Quatre nouvelles sections dédiées au spam
  • Le “filler content” ou comment éviter le remplissage superfétatoire
  • En pratique : vers une stratégie SEO plus humaine et plus pertinente

Le 23 janvier 2025, Google a publié une nouvelle version de son document destiné à ses “Quality Raters”, chargés d'évaluer la pertinence et la qualité des résultats de recherche. Leur retour guidant (en partie) les ingénieurs Google dans l'amélioration de l'algorithme, il est essentiel de comprendre ces consignes, car elles influencent directement la façon dont Google juge la valeur de vos contenus.

Dans cet article, nous allons revenir sur les derniers changements et expliquer leur portée pour votre stratégie SEO.

 

Les champs de la mise à jour

La précédente révision des Quality Raters Guidelines datait de mars 2024. Dans sa nouvelle mouture Google renforce notamment ses positions sur :

  • l'usage de l'IA générative,
  • la qualité et l'originalité du contenu,
  • les pratiques frauduleuses et trompeuses 
  • le spam, ou l'abus de réputation ou de domaines expirés.

Ces axes réaffirment la direction prise par Google : promouvoir des contenus fiables, créés avec un soin rédactionnel réel et des informations vérifiées.

L’IA générative : définitions et bonnes pratiques

Un des ajouts notables concerne la définition de l'IA générative.

Google rappelle que ce type d'IA (aussi nommé LLM, pour Large Language Model) peut produire du texte, des images ou du code en se basant sur ce qu'il a précédemment analysé. Dès lors, la consigne est claire : l'IA générative est un excellent outil de création de contenu, à condition de maîtriser son usage et de relire les textes.

Google ne pénalise pas l'assistance à la rédaction (qu'elle vienne d'un chatbot ou d'un autre système automatisé) tant que le résultat apporte réellement quelque chose au lecteur.

En revanche, un contenu déversé en masse, sans relecture ni vérification, risque fort d'être considéré comme non fiable, voire trompeur.

Les nouvelles précisions sur les contenus de faible qualité

Comment Google définit le “faible effort”

La mise à jour souligne que le contenu de faible qualité est celui qui n'a pas de réelle plus-value pour l'internaute. Google s'appuie notamment sur les signaux suivants :

  • L'article est rédigé uniquement pour générer des revenus publicitaires, sans prendre en compte l'utilité pour le lecteur.
  • Le texte n'apporte rien de plus que ce que l'on trouve déjà sur d'autres sites, ou est bâclé (traductions automatiques non revues, reformulations à peine déguisées, etc.).

Mieux repérer (et éviter) les pratiques trompeuses

Google a renforcé ses critères pour évaluer la tromperie, qu'elle soit dans le design (boutons trompeurs) ou dans l'information (faux avis clients, fausses adresses physiques).

Le document précise également que créer de toutes pièces un auteur fictif pour dissimuler le fait que le contenu est rédigé par l'IA est fortement déconseillé, tout comme revendiquer de faux diplômes pour gagner la confiance de l'utilisateur.

Quatre nouvelles sections dédiées au spam

Afin de lutter contre le spam sous toutes ses formes, Google ajoute quatre sous-sections :

  • Expired Domain Abuse : usage de noms de domaine expirés à forte autorité pour y publier des sujets sans rapport, uniquement pour la notoriété récupérée.
  • Site Reputation Abuse : aussi appelé “parasite SEO”, qui consiste à insérer des pages de faible qualité sur un site reconnu afin de booster leur visibilité.
  • Scaled Content Abuse : publication massive et automatisée de contenus pour manipuler le classement.
  • No Effort, No Originality, No Added Value : contenus copiés-collés, générés automatiquement sans amélioration ni commentaire d'expert.

Par exemple, racheter un ancien site d'université déjà bien référencé pour y publier soudainement des articles promotionnels sur des médicaments ou des jeux d'argent fait partie de ces méthodes jugées contraires à l'esprit d'une information de qualité.

Le “filler content” ou comment éviter le remplissage superfétatoire

Deux points retiennent l'attention :

  1. Hiérarchiser votre information utile : le contenu le plus important doit se trouver en haut de la page. Les visiteurs ne doivent pas faire défiler plusieurs écrans avant de trouver ce qui les intéresse.
  2. Chasser le remplissage vide de sens : tout ce qui gonfle artificiellement la longueur d'un article sans apporter de vraies réponses à l'utilisateur est considéré comme une mauvaise expérience.

Pour améliorer votre SEO, concentrez-vous donc sur la clarté : un titre explicite, un chapeau accrocheur et des paragraphes à la fois concis et étoffés d'exemples concrets.

En pratique : vers une stratégie SEO plus humaine et plus pertinente

L'évolution de ces guidelines montre à quel point Google s'efforce de promouvoir la sincérité dans la création de contenu. Les techniques “spammy” et les formats trompeurs sont de plus en plus ciblés.

De votre côté, l'enjeu est de miser sur des textes authentiques, rédigés avec soin et vérifiés pour :

  • Renforcer la confiance de votre audience,
  • Améliorer votre réputation en ligne,
  • Sécuriser un meilleur positionnement dans la durée.

Concrètement, posez-vous la question : qu'est-ce que mon article apporte que les autres n'offrent pas ? C'est cet élément différenciateur que Google valorisera dans ses résultats de recherche.

 

En résumé, cette nouvelle version des Quality Raters Guidelines n'est pas qu'un simple ajout de pages : c'est le signe d'un renforcement continu des efforts de Google pour garantir la qualité et la fiabilité des contenus proposés aux internautes. Pour vous, professionnels ou responsables marketing, la clé consiste à adopter une démarche éditoriale soignée, transparente et orientée vers la vraie valeur ajoutée.

En d'autres termes, ne surchargez pas inutilement vos pages : mettez la priorité sur la pertinence et l'authenticité. Dans un contexte où l'IA générative peut effectivement aider à produire du contenu, votre rôle reste plus que jamais de l'humaniser, de vérifier et de contextualiser pour proposer le meilleur à vos visiteurs. C'est cette approche de qualité – à la fois pragmatique et bienveillante – que Google continuera de récompenser dans ses résultats.

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